Artothèque
Avec la création du nouvel accueil de L’Arantelle, nous nous sommes dotés d’un très bel espace d’exposition. Vous pourrez tour à tour venir admirer les œuvres de l’Artothèque ou d’expositions plus ponctuelles. En effet, si vous souhaitez exposer n’hésitez pas à vous faire connaître.
Chaque année le festival de L’Arantelle « À l’auberge de la Grand’Route » achète une œuvre à l’artiste qui expose.
Chaque adhérent de L‘Arantelle peut, moyennant un chèque de caution de 500€ (non retiré), emprunter une œuvre pour 3 mois. Il ne reste plus qu’à mettre un clou sur votre mur préféré !
Pascal Audin
Pascal Audin a découvert l’art à 40 ans. Avant cela, il a été peintre en bâtiment puis tailleur de pierre. Son enfance s’est passée avec très peu d’amour et beaucoup de coups – des traumatismes qu’il a racontés en 2008 dans les deux épisodes de l’émission « Là-bas si j’y suis » (Daniel Mermet, France Inter) qui lui ont été consacrés. En 1998 il découvre la peinture : c’est une révélation. Il n’a depuis lors cessé de créer, inlassablement, avec profusion et générosité.
En 2002 il s’installe dans une maison à Gençay. Il en peint les murs, les sols, la façade et remplit les étages de ses créations, de « ce qui se passe dans sa tête ». La maison de Pascal Audin devient vite un lieu incontournable de la région : amoureux d’art brut – même s’il préfère se considérer comme « artiste naïf » -, curieux, touristes de passage et journalistes y défilent. Pascal Audin fait de nom- breuses expositions, est invité en résidences et dans plusieurs écoles où il réalise de grandes fresques avec les enfants. Il est aujourd’hui « le peintre de Gençay », une personnalité centrale du village.
Sans titre
Description / composition :
Acrylique sur toile montée sur châssis
Dimensions :
100 (hauteur) x 80 (largeur) x 2,8cm (profondeur)
Année de création : 2001
Date d’acquisition : 2001
À propos de l’œuvre :
Cette oeuvre appartient à l’univers de l’art brut. Elle représente un portrait dans son caractère le plus enfantin et naïf où symétrie et asymétrie se marie avec drôlerie.
Dominique Bordier
Dominique Bordier est né en 1960. Il découvre la photographie avec son père qui était photographe. “Finalement, ce n’est qu’à mon entrée à la fac que j’ai commencé à photographier moi-même et enfin de me réorienter vers les Beaux-Arts avec l’idée de progresser dans cette pratique. »
Il réalise des photographies avec son smartphone des espaces volés au quotidien au hasard de ses déplacements.
#Kertészsousleau
Description / composition :
3 photographies numériques
Encadrées dans boîte vitrée avec baguette imitation chêne
Dimensions :
Œuvre: 16 (hauteur) x 16cm (largeur) chacun
Encadrement : 32 (hauteur) x 32 (largeur) x 3cm (profondeur)
Année de création : 2016
Date d’acquisition : 2017
À propos de l’œuvre :
Ces trois photographies appartiennent à une série se nommant #kertészsousleau en hommage au photographe hongrois André Kertész (1894-1985) qui a photographié son frère nageant dans une piscine, l’onde de l’eau déformant le corps sous l’eau.
Dans cette série Bordier est sous l’eau et photographie ses modèles qui sont au dessus de l’eau. La déformation engendrée s’oppose au dictat du photoshop dans les magazines de mode.
Marie-Anne BRISKMANN
Depuis le début des années 90, Marie-Anne Briskmann s’exprime à travers la peinture, médium avec lequel elle trouve rapidement ses thématiques et sa palette. D’emblée, son univers est balisé: il est domestique et inspiré par une certaine fascination pour les objets qui résistent au temps (radiateurs, lavabos, cafetières en fer-blanc).
Quelle que soit la technique (gravure, dessin, peinture), la tonalité (du rose vif à l’ocre), ou le format, voilà ces objets offerts, au centre de la toile et de front, dans leur familière solitude.
Effets de transparence, collages, papiers froissés, et mélange des matières révèlent dans l’anodin un concentré d’instants passés, présents et futurs. Les contours se font mouvants. Autant d’occasions de suggérer l’humanité de ces immobiles témoins, dont l’apparente fragilité révèlent en creux le regard d’utilisateurs-spectateurs, simplement de passage auprès de ces objets.
L’oeuvre du temps perçue à hauteur de quotidien, telle est l’approche sereine et lucide qui anime les créations de Marie-Anne Briskmann.
Basquaise
Description / composition :
Technique mixte sur toile
Dimensions :
60 (hauteur) x 50 (largeur) x 2cm (profondeur)
Année de création : 2005
Date d’acquisition : 2005
À propos de l’œuvre :
Cette peinture doit sont titre à la couleur qui y est utilisée: le rouge basque. Elle représente un pot au forme minimaliste dans lequel s’entremêle collages et formes graphiques.
Evelyne Chascal
Evelyne Chassende-Calmel (dit Chascal) est née en 1952. Artiste autodidacte, elle vit et travaille dans le Poitou où elle s’est installée en 1989. Son univers matriériste s’articule autour de trois thèmes qui se mèlent dans ces oeuvres.
Les personnages humains apparaissent naturellement au détour des pinceaux. Des sentiments s’en dégagent mais la lecture est ouverte. Le spectateur est libre d’en faire sa propre lecture.
Le passé se manifeste par des personnages, des costumes, des lieux. Il s’agit de l’auteure, des événements qui ont forgé sa vie. Mais cette intimité qu’elle nous fait partager nous renvoie à la nôtre.
L’ailleurs apparaît dans des personnages, des visages. L’Afrique, aussi s’intègre aux œuvres tout comme l’Extrême Orient ou les peuples d’Asie centrale. Cet ailleurs apporte des couleurs, de la chaleur, et invite au voyage.
Croyances
Description / composition :
Acrylique sur toile montée sur châssis
Dimensions :
Œuvre: 40 (hauteur) x 99,9cm (largeur)
Année de création : Non précisée
Date d’acquisition : 2011
À propos de l’œuvre :
Cette œuvre est une invitation au voyage, une voyage mystique. On imagine ce voyage sur le Nil dans cette embarcation solide sur paysage de dunes… A moins que ce ne soit une arche de Noé emportée par les flots tourbillonnants.
Cécile Dachary
Cécile Dachary est née en 1963 à Poitiers. C’est une artiste d’art textile. Ses pinceaux à elle sont des aiguilles ou une machine à coudre; sa peinture, du fil; ses toiles, des draps.
Elle brode, coud, crochette.
Elle questionne son rapport au corps, à la féminité, à la sensibilité ou à l’érotisme à travers ses tissus brodés. Elle mêle également textile et céramique.
Mur d’installation, extrait
Description / composition :
Ensemble de 17 créations de petits formats :
– 1 pièce en résine : « touche moi »
– 1 pièce en crochet tendue sur un contreplaqué : « sein »
– 1 pièce photo numérique marouflée sur contreplaqué
– 14 pièces en tissu cousues et accrochées sur contreplaqué
– 1 pièce en tissu
Dimensions :
81 (hauteur) x 61 (largeur) x 10cm (profondeur)
Année de création : Entre 2007 et 2010
Date d’acquisition : 2010
À propos de l’œuvre :
Cet ensemble de petites œuvres cousues, photographiées, brodées ou crochetées est extrait du cube blanc qu’avait installée Cécile Dachary pendant l’exposition à La-Villedieu-du-Clain. Le public était amené à entrer dans ce cube où à l’intérieur était accrochés près de 200 petits formats qui représentaient le rapport de l’auteur au féminin, à la sensualité, aux sens.
Cyril Desmet
Peintre et graveur, né à Casablanca en 1950, Cyril Desmet vit et travaille dans le Poitou depuis 1978.
Études d’arts plastiques à Paris de 1968 à 1971.
Voyages au Moyen Orient et en Afrique de l’ouest de 1972 à 1975.
Initiation à la gravure à l’atelier de Simone et Henri Jean en 1986.
Depuis 1975, expose régulièrement en France, en Europe et au Canada.
Réalise également des affiches pour des manifestations culturelles (photo, danse, cinéma et littérature).
De son départ du Maroc pour la France, Cyril Desmet a gardé la mémoire de ce premier voyage d’enfance. Le bateau et la mer seront le passage entre deux continents. Sa peinture se situe justement entre deux mondes: entre le sud et le nord, entre l’ocre et le gris, entre aube et crépuscule. La lumière perce des horizons lointains, comme pour signifier un passage entre la réalité et le songe. C’est un moment suspendu, fragile, qui va au delà de l’évidence des apparences. Cette peinture ne s’explique pas, elle se ressent. Elle exige simplement de vous votre regard d’enfant.
Venus
Description / composition :
Gravure (eau forte et aquatinte) sur papier
Exemplaire : 23/77
Dimensions :
20 (hauteur) x 15cm (largeur)
Année de création : Non précisée
Date d’acquisition : Non précisée
À propos de l’œuvre :
Cyril Desmet représente ici la divinité de l’eau avec un imaginaire très onirique peuplé d’animaux marins et terrestres.
Denis Fontaine
L’un et l’autre ne font qu’un. Denis c’est Nicolas et Poucet c’est Fontaine ? L’artiste se cache derrière son avatar, s’il se trompe c’est forcément l’autre mais si le succès est là c’est toujours l’autre… alors Denis Fontaine a choisi, son œuvre c’est Poucet avec un clin d’œil au petit Nicolas. Les cailloux qu’à 7 ans l’enfant observait avec jubilation dans la cour de récré à l’école, l’adulte les colle, les transforme, paysages ou personnages, bouche d’ogre ou bord de mer, les sème au gré des tableaux.
Il les met en situation d’équilibre, juste regard sur la société mais toujours en souriant.
Le conseil D.G.A (Port Salut) Nicolas Poucet
Description / composition :
Collage de pierre, galets, et pièce de scrabble sur panneau de bois
Dimensions :
38,2 (hauteur) x 51,5 (largeur) x 2 (profondeur)
Année de création : 2013
Date d’acquisition : 2013
À propos de l’œuvre :
Nicolas Poucet a encore frappé dans cette œuvre d’art modeste. Il signifie avec simplicité et une grande efficacité les personnages: un galet qui surmonte un morceau d’ardoise.
Claude Francheteau
Claude Francheteau est né en 1971 à Nantes. Il est diplômé des beaux-arts d’Angoulême.
Il réalise des peintures des ciels de sa ville natale, Nantes, et dans lesquels il puise son inspiration. Il réalise également des lithographies au musée de l’imprimerie à Nantes.
Ciel 11
Description / composition :
Peinture acrylique sur toile montée sur chassis
Dimensions :
40 (hauteur) x 40cm (largeur)
Année de création : 2011
Date d’acquisition : 2010
À propos de l’œuvre :
Les ciels de Claude ont quelque chose d’intemporels voir d’irréel.
Ils occupent la quasi-totalité de la surface de l’oeuvre, néanmoins il en reste juste assez pour nous signifier que ce ciel-là n’est pas une abstraction. Une petite bande irrégulière en bas nous rappelle qu’il s’agit bien là d’un paysage. Ce paysage c’est celui de sa ville natale, Nantes, avec ces immeubles, ces antennes, ces grues. Il s’agit d’un paysage urbain sur lequel s’assoie toute cette composition. Ce paysage s’installe comme une invitation, ou plutôt comme une revendication à rêver, à avoir la tête dans les nuages.
Est-ce un coucher de soleil, ou un lever? Rien ne nous l’indique, mais peu importe, plongeant dedans, à pleines brassées.
Claude au cours du vernissage nous a exprimé les multiples sens que prend pour lui le ciel: limité dans sa partie basse par la ligne d’horizon mais est infini en haut. Il est cartésien, scientifique et astronomique mais il est aussi spirituel voir religieux. Il est profondément noir lorsqu’il s’agit d’espace ou de nuit et peut être complètement coloré au lever ou au coucher du soleil. Il est puissant car son atmosphère nous protège du rayonnement solaire et en même temps l’ozone y est fragilisé par l’homme contemporain et les piques de pollution régulièrement nous le rappelle.
Benoit Hapiot
Benoit Happiot est un artiste saintongeais né en 1972.
Après une formation aux beaux-arts de Poitiers, il explore des techniques variées comme la céramique, la gravure, la sculpture, la peinture et l’assemblage. Le point commun à l’ensemble des ces travaux est la capacité qu’il a de nous raconter une histoire, celle de ces paysages charentais (la campagne comme la ville), de la bondieuserie, des mythes et de leur croyance qu’il traite avec gravité et parfois avec beaucoup de dérision et d’humour. Ce monde imaginaire constitué de diverses influences se découvre au fil des matières et des trouvailles.
Les âmes grises
Description / composition :
Technique mixte sur carton
Encadrée dans boîte vitrée avec baguette noire
Dimensions :
Œuvre : 25,7 (hauteur) x 15,4 cm (largeur) chacun
Encadrement : 32 (hauteur) x 22 (largeur) x 3,2cm (profondeur)
Année de création : Non précisée
Date d’acquisition : 2007
À propos de l’œuvre :
Cet ensemble de 4 petites pièces appartient à la série des idoles. Les personnages se détachent comme des spectres qui flotteraient dans un paysage brumeux en camaïeu de gris.
Martine Hoyas
“Par l’utilisation du papier peint, arraché dans des maisons abandonnées du nord de la France, je témoigne de la petite et de la grande histoire. Ces maisons sont souillées par les outrages du temps que la faillite des conditions économiques a permis de mettre à nues.” Le travail de Martine Hoyas parle de la mémoire des hommes, du temps qui passe, des lieux.
Martine Hoyas est née en 1964 à Maubeuges, elle est diplômée des beaux arts de Valenciennes et réside à Niort.
Les trois oeuvres présentées ici sont une déclinaison du travail de Martine Hoyas autour du papier peint.
AO 18
Description / composition :
Collage de papier peint sur toile
Dimensions :
20 (hauteur) x 20 (largeur) x 3,5cm (profondeur)
Année de création : 2011
Date d’acquisition : 2015
CO 12
Description / composition :
Collage de papier peint sur toile
Dimensions :
20 (hauteur) x 20 (largeur) x 3,5cm (profondeur)
Année de création : 2014
Date d’acquisition : 2015
AO 12
Description / composition :
Collage de papier peint sur toile
Dimensions :
40 (hauteur) x 40 (largeur) x 3,5cm (profondeur)
Année de création : 2013
Date d’acquisition : 2015
Xavier Jallais
Xavier Jallais (né en 1971) est un peintre poitevin originaire de La Villedieu du Clain, il est formé aux métiers de la restauration du patrimoine (peinture). L’ensemble de son travail s’appuie sur cette culture classique. Après une période abstraite il renoue dans les années 2005 avec une peinture plus figurative avec la série des anges déchus puis des automorphies.
Branche
Description / composition :
Eau forte sur zinc tirée sur papier
Encadrement en métal noir sur hausse
Exemplaire 6/7
Dimensions :
Illustration : 10 (hauteur) x 15cm (largeur)
Papier : 10 (hauteur) x 20cm (largeur)
Année de création : 2014
Date d’acquisition : Non précisée
Feuille I
Description / composition :
Eau forte sur zinc tirée sur papier
Encadrement en métal noir sur hausse
Exemplaire 4/7
Dimensions :
Illustration : 10 (hauteur) x 15cm (largeur)
Papier : 10 (hauteur) x 20cm (largeur)
Année de création : 2014
Date d’acquisition : Non précisée
Feuille II
Description / composition :
Eau forte sur zinc tirée sur papier
Encadrement en métal noir sur hausse
Exemplaire 4/7
Dimensions :
Illustration : 10 (hauteur) x 15cm (largeur)
Papier : 10 (hauteur) x 20cm (largeur)
Année de création : 2014
Date d’acquisition : Non précisée
À propos de l’œuvre :
Ces gravures sont issues d’une série qui s’appelle “Chasseur Cueilleur”. Elles représentent les mains de l’auteur avec des branches de chêne entre les doigts. On retrouvait d’ailleurs dans l’exposition ces mêmes feuilles éparpillées au sol.
Autour de lui
Description / composition :
Acrylique sur carton
Encadrement en bois patiné avec passe partout
Dimensions :
Non précisé
Année de création : 2004
Date d’acquisition : 2004
À propos de l’œuvre :
L’oeuvre est issue d’une série qui s’appelle “traces lapidaires”. Elle navigue entre abstraction et symbolisme, s’inspire des fresques de l’art médiéval, et particulièrement des peintures murales de Saint-Savin.
Avec des reflets rouges
Description / composition :
Huile et acrylique sur toile
Dimensions :
41 (hauteur) x 33cm (largeur)
Année de création : 2020
Date d’acquisition : 2020
À propos de l’œuvre :
L’oeuvre est issue d’une série qui s’appelle “mythologie”. Xavier Jallais y représente une paire de mains qui tiennent des morceaux de carton eux-même accrochés par une ficelle. Le personnage tente-t-il de les décrocher?
Dans cette série le rouge est omniprésent, c’est une lumière qui à la fois rassure et en même temps inquiéte. Elle est le rouge théatrale de la tragédie.
Iris Miranda
Iris Miranda est née en 1979 à Grasse. Issue d’une famille de paysans et d’artistes, elle connait dans la ferme familiale une enfance faite de liberté et de découvertes.
« Le souvenir des jours d’enfance heureux à la campagne, les vagabondages et rêveries dans la nature, l’émerveillement devant les planches gravées des livres de sciences naturelles qu’elle se plaisait à feuilleter ont construit son langage pictural et son monde. »
Iris Miranda apprend la gravure à Bruxelles, et sort diplômée en 2004. Elle y apprend entre autre la gravure sur bois qui deviendra une de ses techniques de prédilection.
C’est dans le Lot et Garonne qu’elle installe son atelier.
Les gravures d’Iris Miranda fascinent parce qu’elles renvoient à une représentation minutieuse et poétique d’un monde réel, peuplé d’humains et de petits animaux qui captent notre regard. Légères et graves, ses œuvres restent pourtant insaisissables, gardant leur part d’imaginaire, de mystère et d’ombre.
Ce monde fantastique des herbes et des champs, est passé au noir et au blanc par le choix de l’artiste. ll en devient plus mystérieux, moins bavard que lorsqu’il était coloré. Il y gagne ainsi en expressivité sans que l’on comprenne tout à fait ce qu’il murmure, nous laissant simplement ressentir, deviner les secrètes relations entre les êtres vivants.
Nature humaine IV, 3/6
Description / composition :
Impression sur papier kraft (gravure sur bois) marouflé sur toile montée sur châssis
Exemplaire 3/6
Dimensions :
81 (hauteur) x 61cm (largeur)
Année de création : 2019
Date d’acquisition : 2021
Floriane Musseau
Floriane Musseau développe depuis plusieurs années un répertoire de formes imaginaires. Elle fabrique un langage graphique qui lui est propre, souvent constitué de signes, de symboles multiples et primitifs, provenant d’échantillons qu’elle prélève autour d’elle. Il inclut aussi des représentations animales et anthropomorphes souvent schématiques. Le dehors est un espace de jeu qu’elle organise par chapitres poétiques, temporels et plastiques. C’est au travers des filtres du dessin, de la gravure, ou encore de la photographie, qu’elle raconte une nature vivante et habitée, comme autant de tentatives d’aller à la rencontre du monde et de le réinventer.
Transport loufoques à 8 pattes
Description / composition :
Gravure sur bois et polystyrène, imprimée sur papier et rehaussée
Encadrement avec verre et baguette en bois naturel
Dimensions :
Œuvre : 65 (hauteur) x 50cm (largeur)
Encadrement : 68 (hauteur) x 53 (largeur) x 2,5cm (profondeur)
Année de création : 2018
Date d’acquisition : 2018
À propos de l’œuvre :
Nicolas Poucet a encore frappé dans cette œuvre d’art modeste. Il signifie avec simplicité et une grande efficacité les personnages: un galet qui surmonte un morceau d’ardoise.Cette oeuvre se compose de deux animaux qui se chevauchent avec au dessus une structure qui semble faire penser à un toit à moins que ce ne soit la partie supérieure d’un bateau. On y voit des têtes de personnages, peut-être ce transport louffoques est-il le début d’une arche de Noé à moins que ce ne soit ces bus surchargés que l’on voit dans certains pays pauvres.
Les nuances vertes et bleues et le graphisme de l’ensemble fait penser aux batiks africains, Floriane donne un esprit très ethnique et tribal à cette composition.
Laurence Ory
Laurence Ory est peintre et graphiste. Elle suit une formation dans une école d’art appliquée à Poitiers.
Sa peinture montre son regard sur le monde, sur les autres, ceux qui l’entourent, des personnes croisées dans la rue comme ses proches. Ses derniers travaux s’inspirent d’un livre autobiographique écrit par sa grand mère. Laurence y puise clichés et anecdotes, les confronte dans une histoire ou l’imaginaire prend parfois le pas sur le réel.
Aurélien, un divin comédien
Description / composition :
Acrylique sur bois
Dimensions :
50 (hauteur) x 30cm (largeur)
Année de création : 2008
Date d’acquisition : 2008
À propos de l’œuvre :
L’œuvre est issue d’une série qui s’appelle “les autres”. La peinture aux couleurs grise et sépia, la posture du personnage, montrent une forme de solitude, de repli sur soi. Laurence évoque ici une thématique liée au regard que nous portons sur l’autre, sur l’exclusion.
Revoir Paris, un p’tit séjour
Description / composition :
Peinture à l’huile sur toile montée sur châssis
Dimensions :
55 (hauteur) x 46cm (largeur)
Année de création : 2018
Date d’acquisition : 2018
À propos de l’œuvre :
Cette œuvre faisait partie de l’exposition “l’histoire de Marie” au cours du 28e festival de l’Auberge de La Grand’Route 2018.
Dans cette série Laurence Ory met en parallèle les cahiers écrits par sa grand mère Marie qui y relate les petits événements de la vie. Laurence Ory les met ici en parallèle avec des photos prises dans ses propres archives, passées ou présentes, appartenant à sa propre histoire ou chinées dans une brocante. Mais tout ceci n’est qu’un prétexte, le fait que ce soit son histoire ou celle de Marie ou celle d’inconnus n’a que peu d’importance. Ce qui compte c’est de raconter ces petites choses, ces petits riens. Ce qui importe c’est de saisir la tendresse cette joue qui repose contre l’épaule de son amoureux, le bonheur de cette virée à Paris ou endimanchés ils prenaient la pose sous le regard bienveillant des leurs parents comme celle de ce petits poissons virevoltants.
Claude Pasquet
Né en 1949, il fait des études d’art graphique à Paris, il arrive en Vendée en 1976 très tôt, il tente de s’affranchir de sa formation et de ses acquis techniques pour inventer un vocabulaire “singulier” peuplé d’animaux imaginaires aux anecdotes truculentes.
Il réalise entre autre des sculptures avec des matériaux pauvres tels que des boites de sardine vide, des coquilles d’huitres, des médicaments…
Le bouton de ma chemise de marié
Description / composition :
Technique mixte sur Isorel
Présentation sur un fond de plexiglas avec baguette noire
Dimensions :
42 (hauteur) x 36 (largeur) x 2,2cm (profondeur)
Année de création : Non précisée
Date d’acquisition : 2000
À propos de l’œuvre :
Le titre de cette œuvre se réfère à un objet signifiant dans cette œuvre: un bouton, celui de la chemise qu’il portait pendant son mariage
Adèle Toquoy
Adèle Toquoy est une “assembleuse” poitevine. Elle travaille essentiellement du matériel de récupération. Elle ramasse tout, surtout du bois flotté, des déchets du quotidien, des ustensiles de cuisine, des boutons mais aussi des capsules de bière, des bouts de fils électrique, des fers à chaussure, des canettes et bien d’autres objets. Passés à la machine de son imaginaire et parfois de ses pinceaux, tous ces matériaux se transforment en tableaux reliefs, peuplés de personnages et créatures naïfs aux accents primitifs. « J’adore ramasser toutes sortes de petits objets qui m’intéressent parce qu’ils ont vécu, ils ont une histoire. Ce qui est merveilleux, c’est qu’ils racontent une nouvelle histoire dans mes tableaux. »
Totem
Description / composition :
Assemblage d’objets en bois, métal et plastique dans un cadre en bois et stuc doré
Dimensions :
127,7 (hauteur) x 37,6 (largeur) x 9cm (profondeur)
Année de création : 2012
Date d’acquisition : 2012
À propos de l’œuvre :
Les têtes s’empilent comme un jeu, une sorte de pyramide de masques aux yeux disproportionnés comme des hiboux. Cette œuvre fait penser à la statuaire africaine et aux peuples premiers.
Contre la montre
Description / composition :
Assemblage d’objets en bois, métal et plastique dans un cadre en bois et stuc doré
Dimensions :
48 (hauteur) x 39,5 (largeur) x 7,5cm (profondeur)
Année de création : 2012
Date d’acquisition : 2012
À propos de l’œuvre :
Deux objets de forme circulaire en bas et hop c’est parti, le vélo est là! Le contre la montre est lancé pour ce personnage à l’équilibre précaire.
Gilles Toquoy
Gilles Toquoy (né en 1970) est un artiste touche à tout, sculptant tour à tour les os, le bois, comme les chambres à air.
Totem
Description / composition :
Sculpture en bois et acier avec socle en ciment
Dimensions :
120 (hauteur) x 44 (largeur) x 20cm (profondeur)
Année de création : Non précisée
Date d’acquisition : 2006
Bon à savoir : Œuvre très lourde !
À propos de l’œuvre :
Totem est une œuvre dont la simplicité dans son vocabulaire et ses matériaux évoquent les sculptures primitives des peuples premiers. On pense aux statues de l’île de Pâques, certains masques africains et plus encore les peuples indiens d’Amérique du nord.
Lorraine Tuck
« Les fleurs et les plantes ne sont pas éternelles, leur attrait réside en grande partie dans leur nature éphémère. Elles sont généreuses de leur beauté et de leur nourriture lorsqu’elles sont vivantes, mais lorsqu’elles se décomposent, elles deviennent de la nourriture pour le sol et le cycle de vie continue. Elles nous rappellent que nous sommes tous une partie fragile de la nature ».
Lorraine Tuck est une artiste qui travaille sur une ligne fine entre la figuration et l’abstraction. Ses peintures sont pleines de détails délicats et de strates colorées et de texture. Elles semblent fragiles, mais montrent une volonté de faire corps avec ce qui lui rappelle les fleurs dans son jardin sauvage, de style anglais surplombant la vallée de la Vienne où elle aime tant divaguer. Originaire de Londres, Lorraine vit et travaille en France. Elle est titulaire d’un diplôme en beaux-arts de l’université de Plymouth.
Le Jardin de contemplation II
Description / composition :
Technique mixte sur carton
Encadrement en bois blanc
Dimensions :
80 x 80cm
Année de création : 2021
Date d’acquisition : 2022
Informations générales
Référents
Pierre FRUCOT